IMC et diabète

Diminuer un IMC trop important limite le risque de diabète

Est-ce que le diabète n’est question que de génétique ? Eh bien non. Car l’on sait que l’alimentation a un rôle prépondérant dans l’apparition de ce type de pathologie. En réduisant son indice de masse corporelle (IMC), marqueur très utilisé par la communité scientifique, on réduit son risque d’apparition du diabète, y compris chez les personnes les plus à risque du fait d’antécédents génétiques. Encore une information qui vient alimenter cette nécessité de réduire la surcharge pondérale afin de prévenir l’apparition du diabète de type 2.

Une diminution de l’IMC limite le risque de diabète : explications

Les résultats d’une étude entre britanniques et américains montrent une corrélation positive entre un IMC (indice de masse corporelle) élevé et un risque d’apparition de diabète. Inversement, une diminution du l’IMC marque une baisse significative du risque d’apparition de diabète. Et le plus intéressant reste le point suivant : ces derniers résultats sont avérés même chez les personnes ayant des antécédents familiaux. 

Ce qui montre que chez ces personnes ayant des risques génétiques, le diabète n’est pas une fatalité. Car en ajustant son IMC et en limitant celui-ci, le risque est amoindri. Et l’IMC étant directement lié au poids (pour rappel, l’IMC est un indicateur reliant le poids à la taille de l’individu), il « suffirait » donc de perdre du poids pour limiter le risque d’être exposé au diabète. 

Et un dernier point intéressant de cette étude, c’est que chez les personnes considérées comme moins à risque, une perte de poids permet de réduire encore plus l’apparition du diabète. 

Les résultats montrent aussi :

Une réduction de 1 kg/m2 de l’IMC diminue de 37 % le risque de diabète de type 2 chez les personnes sans surpoids, avec un IMC < 25 et sans antécédents familiaux. Cette réduction est même supérieure à celle des personnes obèses ayant la même réduction d’IMC (21% vs 37%).

Cette étude a été réalisée sur 287 394 personnes, toutes âgées de 40 à 69 ans. 

 

Maintenir un poids de forme : un challenge pour lutter contre le diabète

Ces résultats montrent que toute personne peut diminuer son risque de diabète. Néanmoins, ils viennent appuyer ce qui est déjà connu, à savoir que la perte de poids permet de diminuer son risque d’être exposé au diabète. L’idée est donc de limiter sa prise de poids et de garder son poids de forme. Cela limite les risques de pathologies, et cela limite également le cycle infernal des régimes et des potentiels effet yo-yo. 

Cela suggère ainsi de manger de façon équilibrée dès la plus jeune enfance et d’avoir des réflexes alimentaires sains très tôt, afin d’avoir des bases pour la vie future. Une éducation nutritionnelle des plus jeunes donnera un accès à l’information sur ce qu’est l’équilibre alimentaire et comment composer ses repas. Car le diabète, comme de nombreuses autres maladies, est une histoire d’équilibre alimentaire. Et d’activité physique. 

Alors si vous avez des enfants, ou si vous êtes en contact, offrez-leur vos connaissances précieuses en terme d’alimentation. Référez-vous au guide du PNNS si besoin, et pourquoi ne pas cuisiner avec eux pour leur inculquer les bons réflexes ? Et enfin, prenez un ballon et allez courir avec eux : cela permet de passer un bon moment avec eux et de limiter la sédentarité !

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