Alors que les fêtes de fin d’année approchent dangereusement, vous ignorez encore avec quel plat vous allez épater vos proches ? Votre cœur balance entre le classique chapon et la finesse des coquilles Saint-Jacques alors que vous souhaitez ne pas prendre trop de poids durant les fêtes ? Si vous hésitez encore, suivez l’avis de nos diététichefs.
Le chapon
La tendresse du chapon fait depuis toujours des heureux, son goût laisse un souvenir impérissable au palais. Peut-être est-ce lié à sa teneur en graisses… En effet, le chapon contient 11.7 g de lipides pour 100 g de produit alors que la dinde n’en contient que 3.84 g et la pintade 5.75 g (on ne parle pas de votre voisine). C’est donc mal parti pour un repas de fêtes sous le signe de la légèreté ! Pour la même quantité comptez 221 calories, plus encore que la dinde (169 calories) ou que la pintade (143 calories). Un premier point qui ne va pas en faveur du chapon.
Si elle a certes une forte teneur en protéines (29 g pour 100 g de produit), sa teneur en matières grasses est telle qu’elle est moins rassasiante qu’une autre volaille. Oui, l’onctuosité a bel et bien un prix ! Celle de votre prise de poids, et de votre qualité de vie sur le long terme !
Enfin, le chapon est bien souvent consommé en sauce (aux morilles, à la crème…) ou farci (boudin blanc, magret, jambon cru…), ce qui accroît considérablement les calories au compteur !
La coquille Saint-Jacques
Voici un mets que l’on retrouve également dans les assiettes lors des fêtes : du fin, du raffiné, du savoureux… On craque complètement pour la coquille Saint-Jacques (avec corail, bien évidemment !). Et ses avantages sont indéniables. Elle est tout d’abord faibles en calories, avec 110 calories pour 100 g de produit et une très faible teneur en lipides (1.77 g pour 100 g).
La coquille Saint-Jacques (ou godefiche en Normandie et chez ce cher Flaubert) est en outre riche en oméga-3 et constitue donc un véritable allié de la santé cardiovasculaire. Elle est également riche en minéraux comme le potassium, le phosphore, le sodium, le calcium ou encore le magnésium. Un point de plus pour la coquille Saint-Jacques.
Le saviez-vous ? On nomme ce coquillage en mémoire de l’apôtre Saint-Jacques, suite aux pèlerinages de Saint-Jacques-De-Compostelle, où les pèlerins ramassaient les coquilles sur les plages de Galice (entre autres) et les affichaient fièrement dès leur retour, comme preuve de leur périple.
And the winner is…
Sans grande surprise, la coquille Saint-Jacques ! Mais attention aux graisses de cuisson tout de même ! Une idée recette légère et savoureuse : des coquilles Saint-Jacques sur une fondue de poireaux… Plaisir des papilles garanti !