Perte de poids : ça passe aussi par la tête !

Saviez-vous que près d’un Français sur deux a déjà fait un régime ? Oui, la perte de poids est bel est bien une préoccupation récurrente. Mais surveiller les calories et se jeter corps et âme dans le sport n’est pas toujours une réussite. Pour preuve, plus d’un Français sur quatre a déjà suivi plusieurs régimes. Et si tout n’était pas qu’une question d’alimentation et d’activité physique ? Et si la perte de poids passait aussi par la tête ?

La perte de poids passe aussi par la tête

Perte de poids, l’histoire d’un déclic

Lorsque nous pensons perte de poids, nous imaginons une restriction de l’apport calorique et une augmentation de la dépense énergétique. Pour la majorité d’entre nous, la perte de poids est envisagée sous son angle physique. Pourtant, le mental a lui aussi son rôle à jouer. En effet, se lancer dans un régime doit passer par une réelle prise de conscience, un déclic en quelque sorte. Car si déclic il y a, la motivation jamais ne flanchera et, sur la durée, le régime tiendra.

Mais bien souvent, l’importance du mental dans la mise en place d’un régime est sous-estimée. D’ailleurs, une étude menée par la fondation Orlando Health souligne que seulement une personne sur dix intègre la dimension psychologique dans la mise en place d’un régime.

De l’importance du carnet alimentaire

Un régime implique des contraintes qui peuvent favoriser les écarts en cas de mauvaise préparation. D’où l’importance de travailler le mental, depuis la gestion des émotions jusqu’aux situations de stress et d’anxiété. Car c’est un fait : la nourriture apparaît bien souvent comme un réconfort. Repensez à vos bobos et chagrins d’enfance : comment étaient-ils consolés ? Souvent avec une friandise ! Songez aussi aux aliments gras ou sucrés, qui sont bien plus appétissants en cas de déprime ou de fatigue. Cet impact du mental sur les repas doit être pris en compte et anticipé. Comment ? Grâce à la tenue d’un carnet alimentaire, sur lequel l’ensemble des aliments consommés doivent être relevés ainsi que l’état d’esprit dans lequel nous nous situons au moment de l’ingestion d’un cookie. Car la nourriture ne doit plus être assujettie à l’affect, les cookies ne doivent plus faire partie intégrante du mécanisme de récompense.

La perte de poids passe aussi par la tête

Le rôle clé du plaisir

Nous commençons à en avoir tous conscience : corps et cerveau sont étroitement liés et les communications sont permanentes. Et le cerveau influence autant le corps que l’inverse. C’est là qu’intervient le plaisir, qui est d’abord ressenti par le cerveau, les sens ou encore la mémoire, puis ensuite par le corps. Aussi, lorsque nous mangeons pour nous faire plaisir, c’est avant tout parce que notre cerveau associe certains aliments au plaisir (et ce sont rarement des produits dits sains). Ce même plaisir a un impact sur les hormones qui régissent nos sensations alimentaires, comme l’appétit et la satiété. L’appétit peut ainsi s’immiscer car notre cerveau anticipe un plaisir. Et la quête du plaisir gustatif vient aussi en réponse à un sentiment de stress ou d’anxiété : nous l’avons dit, la nourriture est réconfort.

Souffrance psychologique et appel à la nourriture

En réponse au stress, à l’anxiété ou au mal-être, la nourriture peut en effet apparaître comme une solution apaisante à très court terme. Le cas d’un mal-être lié à un sentiment de surpoids (avéré ou non) est à ce propos particulièrement intéressant. Certaines personnes en surpoids sont en état de souffrance intérieure, vivre le surpoids au quotidien est un véritable fardeau. Or cette souffrance favorise l’alimentation-réconfort. Et c’est un cercle vicieux : ladite souffrance peut également se révéler plus conséquente suite à de nombreux régimes restrictifs et favoriser les gros écarts, ceux qui sont difficiles à contrôler. C’est l’effet pervers de ce que l’on nomme restriction cognitive.

La clé pour se lancer dans un régime

Il n’existe guère de solution miracle : la mise en place d’un régime sur la durée doit suivre un déclic, une véritable prise de conscience du rapport à la nourriture et au plaisir. Une fois cette première (mais néanmoins nécessaire) étape dépassée, les habitudes alimentaires pourront ensuite être corrigées sans peine, pour une perte de poids sereine et durable.

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Sources :
Ipsos
Science Daily
The Conversation

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